C’est probablement la question la plus délicate et la plus indiscrète qui puisse vous être posée lors d’un entretien d’embauche.
«Que faisiez-vous en cette période ? » ou « Pourquoi n’aviez-vous pas travaillé en cette période »?
Ne vous inquiétez pas, cela n’a pas à être un facteur décisif. Il faut juste être préparé. Voici quelques conseils pour expliquer avec aplomb les périodes de chômage, quelle qu’en soit la durée !
Soyez honnête :
Toute personne à qui vous parlez flaira une fausse excuse.
Lors de votre présentation, soyez direct et précis sur ce que vous avez fait. Si cela vous inquiète, voici une bonne nouvelle: les recruteurs et les responsables de recrutement comprennent que trouver un emploi dans le marché de travail aujourd’hui n’est aussi facile pour tous les profils, et c’est particulièrement difficile pour les jeunes diplômés universitaires !
Ne parlez pas trop de cette période :
Cela dit ne donnez pas une longue explication sur les raisons pour lesquelles vous avez quitté votre dernier poste. Moins, c’est plus ! Dites simplement que vous avez quitté votre emploi chaque fois que vous l’avez fait.
À ce stade, il n’est pas nécessaire d’utiliser des termes comme «licencié», à moins que quelqu’un ne vous demande carrément pourquoi vous avez quitté, alors, bien sûr, l’honnêteté est la meilleure politique. Dans le même ordre d’idées, quelles que soient les conditions de votre départ, assurez-vous de ne pas insulter votre ancien patron ou votre ancienne entreprise. Cela ne peut que vous donner un air amer et plein de ressentiment et bien sûr, vous pourriez l’être, mais ces qualités sont un gros problème et le recruteur remettra en question votre intégrité et votre jugement.
C’est un geste beaucoup plus avisé d’être courtois et de dire: «J’ai beaucoup appris dans mon ancien travail. Je suis reconnaissant de l’expérience et des opportunités qui m’ont été offertes. » Sortez toute votre négativité et vos reproches à un ami avant l’entrevue 😉
Restez concentré sur l’avenir :
Dès que vous le pourrez, orientez la conversation vers la façon dont vous ferez le travail et contribuerez à l’organisation, plutôt que de vous attarder ou de vous excuser pour la pause, faites savoir au recruteur devant vous, que vous êtes excité et prêt à travailler.
Si vous avez fait une pause selon vos propres conditions, essayez ceci : « J’ai décidé de faire une pause à ce temps là, mais aujourd’hui, je suis prêt à contribuer à cette organisation de la manière suivante. » Si vous avez été licencié, dites quelque chose comme: «J’ai été manifestement déçu d’être licencié, mais je suis tellement excité de remettre mes compétences en marketing et en réseaux sociaux au travail. Laissez-moi vous parler du dernier projet sur lequel j’ai travaillé. »
Restez actif :
La meilleure façon de résoudre cette question est de vous assurer que vous faites quelque chose de productif pendant que vous êtes au chômage, ce qui rendra les entretiens pour des emplois beaucoup moins incitatifs.
Faites du bénévolat, créez un blog, soyez indépendant ou suivez des cours en ligne. Apprenez une langue ou une compétence qui ferait de vous un profil encore plus attractif dans votre secteur.
De cette façon, vos réponses peuvent indiquer que vous n’étiez pas simplement assis sur votre canapé à manger ou à regarder des séries au cours des mois chômés.
Vous étiez réellement productif et vous poursuiviez quelque chose qui a amélioré vos compétences d’une manière ou d’une autre.
Plus important encore, préparez-vous avec un scénario qui mettra l’accent sur les compétences que vous aviez utilisées ou apprises. Soyez créatif, les responsables de recrutement apprécieront votre productivité et votre initiative.